Incisives

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Incisives
Auteur : Caroline Wlomainck
Editions Lamiroy
Parution : 29 mars 2023
ISBN : 978-2-87595-833-4     
233 pages
Prix : 18 € Livre imprimé / 9 € livre numérique.

Tout libraire peut (vous) le commander à distribution@maisondelapoesie.com

Disponible chez Bleus d'encre (Uccle), Boutique 26 (Ath), Filigranes (Bruxelles), Tropismes (Bruxelles), Mot Passant (Bruxelles), Walter Bellis (Bruxelles), Chantelivre (Tournai), La Procure (Tournai), Club (Froyennes)...

Des voisins envieux qui abusent de la vulnérabilité d’une vieille dame. Un patron d’entreprise abject et méprisant qui tire profit de la crédulité des consommateurs. Un mari égocentrique qui troque sa famille contre sa passion. Des gamins insouciants qui ne mesurent pas l’inconséquence de leurs actes. Une mère dépressive qui se laisse glisser dans la mélancolie jusqu’à sombrer dans la folie.

Dans la vie, on croise des brebis et des loups.

Difficile de croire que nous sommes face à une nouvelle écrivaine tant elle déploie avec grâce toute sa rage au travers de ses sombres récits. Une écriture cash, clash, réaliste, directe, perturbante et... incisive.

Caroline Wlomainck est née en 1977 à Tournai. Elle a publié, aux éditions Lamiroy, deux albums d’humour noir Madame Irma en 2022 et 2023.

  • Dimanche 2 avril de 11h à 13 : Foire du Livre de Bruxelles
  • Jeudi 20 avril dès 18h : Soirée de lancement au Tiffany's à Tournai
  • Jeudi 25 mai de 16h à 20h : Dédicaces au 26 rue de France à Ath
  • Samedi 3 juin de 14h à 18h : Dédicaces au Club de Froyennes
  • Samedi 17 juin de 15h à 17h : Dédicaces chez Bleus d'encre à Uccle
  • Dimanche 25 juin de 14h à 18h : Salon des littératures singulières à Bruxelles
  • Samedi 1 juillet et dimanche 2 juillet : Salon des auteurs belges à Mons
  • Dimanche 15 octobre de 14h à 18h : Parcours d'auteurs de Bruxelles
  • Dimanche 26 novembre de 14h à 17h : Salon du livre de Wallonie à Mons
L'enfer c'est les autres
Ce recueil de 5 nouvelles regorge de petites pépites qui brillent tant par leur efficacité stylistique que par l'analyse psychologique fine de nos petites mesquineries. D'une querelle de voisinage qui tourne à la guerre froide entre une vieille propriétaire et des voisins bobos qui convoitent sa maison, ou la dérive d'un couple souffrant du syndrome du "nid vide", les personnages et les décors sont plantés avec justesse. Caroline Wlomainck déploie brillamment son talent et nous laisse entrevoir la naissance d'une "nouvelle" plume belge sur laquelle il faudra compter à l'avenir.
Michel Dufranne, Femmes d'aujourd'hui


On est aspiré par la tourmente des personnages. écrire une fiction c'est entraîner le lecteur dans le plus vrai que vrai et Caroline Wlomainck maîtrise cet art littéraire.
Bou Bounoider RCF, Vivacité

Une plume adulte à suivre. Caroline Wlomainck montre les crocs dans une écriture au scalpel épinglant divers faits de notre société. Des histoires bien mordantes qui, en réalité, enchantent, qui secouent, dégoûtent, sidèrent et perturbent. Dans le bon sens du terme. 
On avait découvert la Tournaisienne en septembre dernier sous le nom de Kro. Déjà les crocs. Elle prêtait sa plume à une voyante, "Madame Irma" dont elle a égrené les lettres en deux volumes, "Perles fines", suivi en janvier de "Perles rares" (Lamiroy).
Caroline Wlomainck pointe d'une écriture acérée, porte la plume, comme on disait avant, dans ce qui émerge de notre monde, l'argent, encore l'argent, le couple, les remords... Elle a de l'imagination et du style. Elle nous secoue pas mal et ça fait du bien.
Lucie Cauwe (LU cie & co)

L’écriture de l’auteure est cinglante ! Incisives embarque le lecteur dans les tréfonds de l’âme humaine. Là où tout semble impossible ! 
Mais il semble qu’à travers le prisme de sa plume, la vérité n’est pas celle que nous connaissons. Rien de plus agréable de voir les défauts chez les autres, d’en lire et de nous dire : « non, pas possible ! » Eh bien, si. Avec Caroline Wlomainck, tout est possible.
Gaëtan Faucer (Les belles phrases)

Des nouvelles plus noires les unes que les autres… qui nous montrent que les bourreaux peuvent se retrouver dans les griffes ou dans les dents de leurs victimes… les aspects les plus noirs de certaines vies sont décrits sans concession ! Une fois le livre terminé, on respire en se disant que l’on a jamais connu cela… Enfin j’espère ! Un livre génialement inquiétant ! Noir c’est Noir !
François de Brigode (RTBF)

Les auteurs belges ont du talent et n'ont pas peur de mordre !
Vous avez aimé Adeline Dieudonné, Pascale Fonteneau ou Isabelle Wery ? De ces auteures qui ont du mordant et un vrai talent caustique... Je crois que Caroline Wlomainck marche sur leurs traces. Ne vous privez pas de ce bonheur de lecture !
Marianne (Filigranes)

On ne l’arrête plus, Caroline Wlomainck ! La Kainoise d’origine, âgée de 45 ans, sort un quatrième ouvrage en quelques mois de temps… sans se départir de l’univers noir, tranchant, plein de fougue, de hargne et de sensibilité qui la caractérise désormais. (…) Des histoires délicieusement sombres et vengeresses, profondes, sensibles… qui finissent forcément mal. « J’ai toujours trouvé, au cinéma notamment, que les histoires qui se terminaient mal nourrissaient davantage la réflexion. C’est sans doute le reflet de ma personnalité, dotée d’une partie solaire et d’une partie sombre ». Dans la vie, on croise des brebis et des loups… C’est cette réalité qui se vérifie au rythme de personnages qui, un jour, tout à coup, « pètent un plomb » : entre une guerre des voisins, un journaliste qui décide de régler ses comptes avec d’autres armes que sa plume ou encore une mère de famille qui plaque tout, sans prévenir, une écriture au vitriol qu’Incisives distille à chaque page.
Sarah Courcelle (Nord Eclair)

Quand Kro (pseudo de l'auteure quand elle enfile les perles de Madame Irma) sort les crocs, c'est sûr que ça fait mal et que ça laisse des traces. Les thèmes de chacune de ces histoires ne laissent aucun doute sur l'esprit d'observation aiguisé de Caroline Wlomainck. Comme la première, par exemple, où l'on voit des voisins abuser de la vulnérabilité d'une vieille dame. Bien que cette dernière ne soit pas aussi dupe que l'on croit. En fait, dans ces histoires, les personnages ne sont pas tout blanc ou tout noir, ils oscillent plutôt entre le gris clair et le gris foncé cher à Jean-Jacques Goldman. Débordement en est une preuve éclatante avec ce patron d'entreprise abject et méprisant qui va se faire kidnapper et torturer par un quidam que l'on aurait plutôt casé du bon côté de la barrière. Cette histoire me fait penser à ce film gore, Hostel. On (re)découvre également Little Paradise sorti dans la collection Opuscule (N°273). Que dire du style ? Il ne s'embarrasse d'aucune fioriture. Il est cash, direct et d'un réalisme implacable. Caroline Wlomainck, avec Adeline Dieudonné, fait partie de cette nouvelle génération d'écrivaines qui par la grâce d'une écriture sans ambages nous plonge directement dans l'action avec une jubilation à peine déguisée. Une auteure à suivre sans aucun doute.
Alain Magerotte (Bruxelles Culture)

Histoires à donner froid dans le dos
"Incisives", le premier livre de la Tournaisienne Caroline Wlomainck.

Rescapée de l’industrie pharmaceutique où elle a travaillé 20 ans, cette jeune femme se cherchait une voie de reconversion et s’est lancée dans l’écriture un peu comme on se jette à l’eau sans savoir si on sait nager. Elle signe un premier opus étonnant déjà de maîtrise et d’efficacité.

"Je me promène beaucoup dans ma ville et souvent, je me demande ce qui se cache derrière les façades et les fenêtres. Que font les gens derrière, à quoi rêvent-ils ? On se dit parfois que ces gens ont une plus belle vie que la nôtre mais ce n’est pas toujours vrai !"

Et à partir de là, Caroline Wlomainck va imaginer 5 nouvelles, des récits clash, dans un style cash. Des histoires qui vous feront regarder vos voisins autrement.

Un exemple parmi de nombreux livres aux parfums et aux saveurs de notre petit pays. Pour amateurs de frissons ou de récits de voyage ou de comédies. De bien belges pages pour passer un bel été.

Thierry Vangulick, RTBF, Des livres belges pour l’été

Avec fougue et réalisme, Caroline Wlomainck donne voix à ses personnages.
Caroline Wlomainck embarque ses lecteurs dans un fleuve impétueux, celui d’une écriture qui ne craint ni le feu ni le sang. L’autrice a trouvé des prédateurs et victimes, auxquels elle confère des caractères trempés. Les félins peuvent tricher au jeu, les
agneaux ont eux aussi des crocs. Qu’il s’agisse de ruses, menaces ou griffes, les armes
des personnages ne s’aiguisent pas avec des outils de dentellière.
Françoise Lison-Leroy (L'avenir/ Le courrier de l'Escaut)

Mécaniques implacables au féminin.
Une jeune autrice belge qui fait partie de cette génération qui est en train de monter et de s'installer. Ce n’est pas du roman noir, ni du thriller, ni du polar, c'est de la chronique, de la fiction qui part d'éléments très familiaux et puis après….
Un fil très ténu d'une mécanique de tension. Hyper bien écrit. C'est la force de ces récits courts - ce qui est très compliqué - et ici ils fonctionnent tous, la mécanique est imparable.
Michel Dufranne, le 6/8, Vivacité - RTBF

Le cynisme est au rendez-vous avec cette série de nouvelles qui livrent un regard peu amène de la nature humaine. On comprend bien vite la technique d’écriture de Caroline Wlomainck qui consiste à proposer chaque histoire en miroir, c’est-à-dire vue par des protagonistes qui s’opposent. L’occasion de souligner les différences de perception entre les personnages et de montrer ce qui les caractérise profondément. Très vite, également, le lecteur saisit le fil rouge qui unit chaque exposition, puisqu’il s’agit de mettre en scène des êtres qui exploitent la faiblesse des autres pour leur propre bénéfice. En cours de lecture, les situations sombres et les thèmes complexes tels que l'abus de pouvoir, la trahison et la dépression se conjuguent. L’auteure insiste particulièrement sur la présence de prédateurs dans notre entourage et illustre ses récits par l’exemple, en posant des situations qui tiennent de l’anecdote : un chef de ménage qui sacrifie les siens pour une passion, des gosses immatures et incapables de mesurer les conséquences de leurs actes, une maman en burn-out qui plonge dans la mélancolie, des voisins qui abusent de la vulnérabilité d’une vieille dame, un patron d’entreprise abject et méprisant qui tire profit de la crédulité des consommateurs. Malgré la dureté et le réalisme des situations, le style d'écriture incisif et perturbant, s’émaille de quelques touches de lumière. Bien entendu, il faut aimer l’humour noir et le second degré pour entrer pleinement dans ces saynètes et les prendre pour ce qu’elles sont : un coup d’oeil dans le kaléidoscope de notre société, avec un chapelet de créatures bizarroïdes qui ne sont finalement que nos semblables, parfois peu enclins à l’empathie, infatués d’eux-mêmes et individualistes au possible. C’est cash, sans fioritures et pas formaté pour caresser le lecteur dans le sens du poil. Avis aux amateurs !

Daniel Bastié (Bruxelles Culture Juin 2023)

 

Foire du Livre de Bruxelles avril 2023
Foire du Livre de Bruxelles avril 2023



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