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ALLEZ ALLEZ : Parution du livre de MARKA aux Francofolies de Spa July 20 2017

"J'ai écrit 3 livres, c'est plus que je n'en ai lus."
Marka
A l'occasion de la reformation du groupe ALLEZ ALLEZ qui jouera cet été aux Francofolies de Spa et au BSF, les éditions Lamiroy éditent le livre ALLEZ ALLEZ de Marka :
Titre : ALLEZ ALLEZ - www.allez-allez.be
Auteur : MARKA - www.marka.be
Ce livre est BILINGUE : D'un côté on le lit en français, de l'autre en neerlandais, traduit par Marc Hellinckx.
Prix de vente public : 18€
ISBN : 978-2-87595-082-6
Dépôt légal : 2017/13239/13
Nombre de pages : 140 pages dont un carnet de photos central.
Editions LAMIROY - www.lamiroy.be
Sortie : 21 Juillet 2017
Avant-propos de Marka
Ceci n’est pas l’histoire définitive d’Allez Allez. Ce ne sont que mes souvenirs de ce qu’on a vécu pendant 16 mois. Ce n’est aussi que mon humble analyse de qui nous étions et comment nous réagissions. Si j’ai omis un truc, c’est que ma mémoire me fait défaut ou que j’étais tout simplement absent. Et si je vexe quelqu’un, c’est parce que je suis et resterai toujours une grosse klette…
En fait, je voulais saluer et remercier ceux et celle qui m’ont permis de vivre cette courte aventure qui a orienté ma vie.
Love You Guys.
Marcassou a.k.a Marka
Dit is geenszins de ultieme geschiedenis van Allez Allez.Het zijn slechts mijn herinneringen aan wat wij gedurende 16 maanden beleefd hebben.Het is niet méér dan mijn beschei­den relaas van wie wij waren en hoe wij reageerden. Indien ik iets niet heb vermeld,dan is het me ontgaan of was ik er niet bij. En indien ik, al sprintend,iemand tegen de sche­nen schop,kan ik alléén maar toegeven:ik ben en zal voor eeuwig een dikke klette blijven... Ik wilde eigenlijk hiermee de band begroeten en vooral bedanken voor dit wonderlijk kort avontuur dat een definitieve draai gaf aan mijn leven.
Love You Guys
Marcassou aka Marka
Préface en français de Bernard Dobbeleer (PURE FM)
Paul Simonon, le bassiste de The Clash, n’était pas tendre avec les années 80. « Pour moi », disait-il à l’aube de la décennie suivante, « elles ne laisseront aucune trace. Elles étaient affligeantes et placées sous le signe du matérialisme. C’était un long tunnel sans vie ».
Je ne suis pas loin de souscrire à cette analyse tranchée : en dehors des triomphes du hip-hop et la musique électronique underground, il reste peu de choses à sauver de la seconde moitié de cette décennie. En revanche son début reste un moment de bouillonnement artistique rare, un de ces instants miraculeux où l’on sent que tout est possible, où de nouvelles icones et une nouvelle esthétique s’imposent et définissent de nouveaux codes. Pour preuve, la reine de l’époque est Grace Jones et son album « Nightclubbing » définit mieux que n’importe quel autre l’attitude et l’éclectisme du début des années 80.
Kraftwerk, Fela, The Stooges, Lee Scratch Perry, Brian Eno ou James Brown ? L’époque refuse de choisir et les jeunes gens qui ont découvert la musique avec le punk absorbent avec gourmandise tous ces sons alors en marge. Paris et Berlin rivalisent d’inventivité alors que New York, l’Angleterre et Bruxelles inventent le White Funk avec Material, Liquid Liquid, A Certain Ratio, Medium Medium, Gang Of Four, Marine et Allez Allez.
C’est Gilles Verlant qui, le premier, m’a parlé d’Allez Allez. Il venait de signer le groupe sur son petit label Scalp aux cotés de Chabada ou Marc Dixon. C’était fin 81, début 82. Une période de créativité intense pour l’underground belge bien décidé à exploser les frontières entre reggae, électro-pop, soul, chanson, jazz et punk. Ce premier contact avec Allez Allez reste pour moi un moment de pure délectation. Et, trente-cinq ans plus tard, le contraste saisissant entre la voix haut perchée de Sarah Osborne et les groove funky décomplexés du groupe garde la même puissance évocatrice. Le feu et la glace réunis façon brusseleir en somme.
C’était aussi une des premières fois qu’un groupe outrageusement belge devenait un acteur crédible d’un mouvement musical naissant. Avec la même intuition visionnaire que Telex, Allez Allez a revendiqué haut et fort une belgitude pourtant encore loin d’être über cool. L’envoûtant African Queen, dédié à Grace Jones, le nerveux She’s Stirring Up et surtout le triomphal Allez Allez, sorte de 7 Nation Army avant l’heure pour son improbable côté hymne de football, comptent parmi les réussites décisives de l’époque.
Après une carrière éclair marquée par un passage à Torhout/Werchter, quelques articles dans la presse britannique et un second album produit par Martyn Ware de Heaven 17, Allez Allez est devenu ce qu’on appelle un groupe culte. Samplé dans les 90’s par Kruder & Dorfmeister, il a eu les honneurs d’une réédition augmentée de remixes en 2008. Mais l’été 2017 fait plus fort et marque le retour inespéré de ce groupe précurseur. Le bouquin que vous tenez entre les mains vous en détaille l’épopée. Merci merci.
Bernard Dobbeleer
Préface en néerlandais de Marc Decock (Ancienne Belgique)
Een voorwoordje bij Allez Allez? Kom kom kom. Ze hadden de gaafste t-shirts: van die zwarte zonder mouwen. Ze hadden de stevigste concurrentie, er was zelfs een ‘chanteur de charme’ die hen parafraseerde: ‘allez allez, circulez, avec ton cul de pédé.’ En op Radio 1 loopt nu nog altijd een programma dat Allez Allez heet, met het actueelste uit de nationale muzikale scene. Dat kan tellen voor een vrolijke bende vooral Brusselse ketten mét frisse hits en een blitzcarrière. Luister nog eens naar ‘She’s stirring up’ of ‘African Queen’, hoor dat opwindende geluid en besef dat deze gedreven klinkende gekte niet kon blijven duren. ‘Mooie liedjes duren niet lang’ was ook in de ‘early eighties’ van vorige eeuw al een trefzeker gezegde. Leuke boeken zoals dit hier duren gelukkig wat langer, zeker in het Frans: ‘enjoyez’!
Marc Decock,
Ancienne Belgique, Brussels