Fusion : ça commence comme du Nicole de Buron, et ça se termine comme du Stephen King ! January 24 2020
D’après le célèbre auteur Jean Van Hamme qui préface malicieusement ce court roman, « à première vue, Sophie Flamand était une jeune mère normale et bien élevée, du genre à ne pas mettre ses coudes sur la table et à respecter les feux de signalisation. » Mais après lecture, « il n’en est plus tout-à-fait sûr. »
Que se passe-t-il si une mère, fine et intelligente mais gravement perturbée, dévorée d’amour pour sa fille, ne trouve aucun frein à sa passion dans notre monde tout à la fois individualiste et collectiviste ?
Ca commence comme du Nicole de Buron, et ça se termine comme du Stephen King !
Jean Van Hamme confirme : "ce récit d’amour trop maternel commence gentiment. La langue est agile, le verbe coloré et les situations cocasses. On se prend à s’amuser, à rire parfois, à sourire souvent en se demandant jusqu’où cet excès de passion va nous mener. Et quand on le découvre, il est trop tard. Votre sourire s’est figé, un frisson vous parcourt et vous vous dites que c’est impossible". Car oui, ce premier roman de Sophie Flamand, ironisant sur les situations surréalistes auxquelles sont confrontées les mères de famille, moquant les soi-disant «services sociaux», relevant avec humour les contradictions de l’époque, caricaturant avec bonheur les uns et les autres, nous prend doucettement par la main pour nous mener à investiguer les dangereux méandres de la pensée humaine, jusqu’à l’horreur, parfaitement possible!
Et Jean Van Hamme de conclure : "Eh bien oui, c’est possible puisqu’elle l’a fait. Elle a OSÉ le faire. C’est-à-dire écrire ce que vous n’auriez jamais imaginé lire un jour".