Le dernier quatuor de Beethoven de Vladimir Fiodorovitch Odoïevski October 03 2020

Nous sommes très heureux d’ouvrir, au sein de notre collection bilingue russe-français, une série de petits-formats Knijka, avec un premier texte remarquable : la traduction par Jean-Pierre Pisetta de la nouvelle « Le dernier quatuor de Beethoven » de Vladimir Odoïevski.
 
Si cette publication nous permet de célébrer le deux cent cinquantième anniversaire de la naissance du compositeur allemand et de rappeler aux lecteurs francophones et russophones la plume d’un écrivain talentueux, souvent qualifié de « Hoffmann russe », elle s’insère aussi parfaitement dans notre ligne éditoriale.
 
Le propos du texte évoque notre première traduction, le « Tourgueniev » de Chestov. Les mêmes thèmes y sont défendus : la difficulté de créer, la facilité de se complaire dans un style, la mauvaise appréciation des critiques et du public et la vanité de l’entreprise artistique : « Oui, vraiment, à quoi bon tout cela ? Pourquoi ? On vit, on se tourmente, on pense ; j’ai écrit, et puis quoi ? Les douces affres de la création sont enchaînés au papier, impossible de les récupérer. »
 
Dans son délire, le personnage de Beethoven partage également la conception de la création artistique de l’écrivain russe Zamiatine – notre prochaine publication chez Kniga – notamment avec l’idée de l’artiste visionnaire : « Ils n’ont pas compris que lorsque je crée, je suis en avance sur le temps et que j’agis en suivant les lois profondes de la nature, encore ignorées d’un chacun et qui me seraient également incompréhensibles à un autre moment… »

Le dernier quatuor de Beethoven (1831)
Vladimir Fiodorovitch Odoïevski (1804-1869)
Traduit du russe par Jean-Pierre Pisetta (2020)

Parution : 23 septembre 2020

ISBN : 978-2-87595-375-9

Prix : 4€ ( + 1€ en envoi postal)

Editions Lamiroy, collection KNIGA

Texte en français suivi du texte en russe.

« Ils n’ont pas compris que lorsque je crée, je suis en avance sur le temps et que j’agis en suivant les lois profondes de la nature, encore ignorées d’un chacun et qui me seraient également incompréhensibles à un autre moment… »

Contemporain de Pouchkine, Vladimir Fiodorovitch Odoïevski (1804-1869) a mené une brillante carrière dans l’administration tsariste. Surnommé le « Hoffmann russe » pour ses récits fantastiques, il était aussi un grand critique musical, admirateur de Jean-Sébastien Bach et Ludwig van Beethoven.

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