Disparu ??? Il est plus présent que jamais !
Préfacé par Doro Pesch (The Metal Queen) et Philippe Close (Bourgmestre de Bruxelles)
Avec les témoignages écrits ou illustrés de Brice Depasse, David Peeters, Patrick Cornelis, Jürk, Anik De Prins, Aureshka, Michel Stiakakis, Marc « Temple » El Khadem, ...
Le lancement avec tout le Motörhead Belgian Crew aura lieu ce jeudi à 20h au Rock Classic, Rue du Marché au Charbon 55 à 1000 Bruxelles en présence des auteurs et sera suivi d'un concert. Entrée libre et gratuite.
Les illustrations d'Alain Poncelet font l’objet d’une Expösition Motörbook Alain Poncelet jusqu’au 20 janvier à la Libraire-Galerie Les Editeurs, 23 rue de Flandre à 1000 Bruxelles. (Le livre y est disponible)
WE ARE MOTÖRHEAD AND WE LIKE ROCK’N’ROLL !
Prix public : 25€
ISBN : 978-2-87595-106-9
L’artiste Tegan Pick a réalisé la Bague Motörbook limitée à 69 exemplaires.
Préface de DORO Motörhead - that name alone gives me chills ! It means the world to all of us, who could see and feel this magic. It stands for power, freedom, untamed wild, raw energy and deep meaning and of course for the one and only Lemmy Kilmister ! We all love and miss so much ! The most iconic, true hero ever walked the earth. I fell in love with Motörhead the very first time I've heard them and when I saw them live for the first time in Castle Donington, England at the Monsters of Rock festival, I was hooked for life ! It was so powerful, so real, so loud and dirty. Everyone knew, this was the real thing ! This band was out of this world, one of a kind, just mindblowing and amazing in any way and totally lifechanging ! The best thing ever happened for people who like it real, honest, straight forward with no bullshit, just powerful and grand. It influenced millions of people and fans worldwide and I think, it made the world a better place. I had the great chance to go on tour together with Motörhead and to work many nights in the studio with Lemmy. It was such an honor to get to know him and to talk, exchange stories, laugh and spend time with him. He was the BEST ! So soulful, extremely intelligent, full of wisdom and he absolutely had a heart of gold ! I can truly say, he was my best friend in the musicworld and I think of him everyday. I think there was no one, who was cooler and I always was so inspired by him, his personality, his attitude, the way he played and the way he sang. His voice, his vibe, his character, everthing ! Motörheadfans worldwide know what he means to us and we all know, there will never be a cooler band than Motörhead, ever ! Motörhead - It's a way of life for us and Lemmy we will always love you forever ! With love and admiration Doro Motörhead – rien que ce nom me file déjà la chair de poule ! Ça veut tout dire pour nous tous qui pouvions voir et sentir cette magie. Ça représente la puissance, la liberté, l’énergie sauvage à l’état pur, et un sens profond,… et bien sûr le seul et l’unique Lemmy Kilmister, que nous aimons tous et qui nous manque tellement ! L’icône et le héros le plus « vrai » qui ait jamais foulé la terre. Je suis tombée amoureuse de Motörhead la toute première fois que je les ai entendus et quand je les ai vus live pour la première fois à Donington, Angleterre, au « Monsters of Rock Festival » je suis devenue accro à vie ! C’était tellement puissant, tellement réel, tellement fort et crade. Chacun le sentait, ça c’était Le Truc ! Ce groupe n’était pas de cette planète, il était tout à fait unique, ça vous explosait la tête et c’était extraordinaire à tous points de vue et ça a totalement changé ma vie ! C’est la plus belle chose qui puisse arriver dans la vie des gens qui aiment ce qui est vrai, honnête, direct sans la moindre fioriture, simplement puissant et grandiose. Le groupe a influencé des millions de gens et de fans de par le monde et je pense que ça a rendu le monde meilleur. J’ai eu la grande chance de partir en tournée avec Motörhead et de travailler de nombreuses nuits en studio avec Lemmy. C’était un tel honneur pour moi d’apprendre à le connaître, de lui parler et d’échanger des histoires, de rire et de passer du temps avec lui. Il était LE MEILLEUR ! Tellement émouvant, extrêmement intelligent, plein de sagesse et il avait vraiment un cœur en or. Je peux sincèrement dire qu’il était mon meilleur ami dans le monde de la musique et je pense à lui tous les jours. Je pense qu’il n’y avait personne de plus cool que lui et j’ai toujours été tellement inspirée par lui, par sa personnalité, par son attitude, par sa manière de jouer et par sa manière de chanter. Sa voix, les ondes qu’il envoyait, son caractère, tout ! Les fans de Motörhead de par le monde savent ce qu’il représente pour nous et nous savons tous qu’il n’y aura jamais de groupe plus cool que Motörhead, jamais ! Motörhead – C’est une manière de vivre pour nous et toi, Lemmy, nous t’aimerons toujours ! Avec amour et admiration Doro (Traduction : Jean-Paul Smismans)
Préface de Philippe Close Si je fais une ligne du temps de la musique que j’aime, il y a un avant et un après Motörhead. Ce trio d’enfer est la pierre angulaire qui a assimilé tout le meilleur de ce qui les a précédés et qui ne pourra jamais être ignoré de tout ce qui leur a succédé. Motörhead est apparu en pleine période punk, les Pistols, les Clash, les Ramones etc., toutes des idoles pour moi, mais Motörhead avait quelque chose en plus, ils avaient transcendé tout ce que le metal avait de plus dangereux, pour être encore plus effrayant que le groupe punk le plus extrême. En même temps, la musique de Motörhead était tellement puissante qu’elle se démarquait de son époque et de son genre, comme pouvait se démarquer l’Experience d’Hendrix 10 ans auparavant. Deux trios, deux classiques du rock inégalés. Prenons la basse saturée de Lemmy et la guitare débridée d’Hendrix et on peut peut-être déduire que Lemmy avait pris une leçon de rock’n’roll lorsqu’il fut son roadie, ce que certains ignorent encore. Pour moi, Lemmy c’est l’incarnation de l’attitude rock’n’roll. Quel look !!! Chapeau de confédéré à tête de mort, croix de fer, jeans poisseux, chemise texane, bottes de cuir noir, tatouages douteux, favoris et cheveux gras, les verrues, la dentition mal soignée ; une dégaine d’enfer qui, cabrée devant un micro haut perché, donne une composition tellement inédite qu’elle est destinée à être la figurine la plus originale de toute l’étagère. L’autre look carrément dingue, c’est Iggy mais ici le tout est axé sur la fougue. Comme le rock’n’roll est une grande famille et que son référent demeure Elvis, je dirais qu’Iggy se rapproche d’Elvis par sa voix, alors que le look de Lemmy est aussi osé que celui d’Elvis pré-Vegas… mais je m’égare. Tout a été dit et tout reste à dire, parce que Motörhead a atteint le statut de phénomène et que je ne crois pas qu’on ait déjà abordé les recettes de cuisine de Lemmy. Même s’il n’y a pas assez de lettres dans l’alphabet pour dire ce qu’était Motörhead, l’angle d’attaque de l’abécédaire est intéressant parce qu’il n’est pas linéaire et que c’est le type de livre de référence qu’on reprend en fonction d’une recherche précise qui est facile à localiser. Et puis, lorsqu’on sait que les entrées et les définitions sont de Jacques de Pierpont, Patchouli et Alain Poncelet, on revient avec d’autant plus de curiosité et de soif de connaissance vers cet ouvrage. Pour conclure, si Lemmy et Motörhead devaient se résumer en un mot, je citerais la une de Libération à sa mort : FUCK ! Philippe Close Bourgmestre de la Ville de Bruxelles
Brice Depasse Une image et un son. L’image, c’est une pochette de disque à nulle autre pareille. Comment ne pas la remarquer au milieu des milliers de disques de la Médiathèque ? Il se dégage une telle énergie, une violence si intense de cette illustration de 30 centimètres de côté qu’on ne peut résister à la tentation de découvrir la musique qu’elle contient. Car retourner la pochette est prometteur : ces trois mecs-là doivent être de vrais méchants, à l’image de leur musique. Une fois rentré à la maison, les premiers tours de platine dépassent l’entendement. Overkill. Jamais une musique n’a déboulé à une telle vitesse et intensité. Et cette voix passée au “whiskey” frelaté et au papier de verre ! Voilà comment débute une passion qui suscite l’incompréhension de votre entourage : parents, frangin (pourtant fan de Deep Purple) et surtout copains de la Fac de Droit qui vous prennent pour un extraterrestre. C’est à se demander si vous êtes seul au monde. Apparemment pas : la sortie des albums Ace of spades et No sleep ‘til Hammersmith, les articles grands comme des immeubles dans Rock & Folk et Best, les passages télé chez Fabienne Vande Meerssche et Yves Mourousi ont tôt fait de vous rassurer. Les patches et les badges à l’effigie de Motörhead sont maintenant légion dans l’arène de Forest National aux concerts de Saxon, Iron Maiden et consorts. Motörhead, c’est une grande famille (qui fait peur aux passants mais bon, on les oblige pas à écouter). Après un album décevant (Iron Fist) et le départ de Fast Eddie, viendra la fantastique parenthèse Brian Robertson et le flamboyant Another Perfect Day dont on use encore les mp3 aujourd’hui. Personne n’est aussi LOUD que Motörhead. Au-delà, ce ne sera plus du rock’n’roll mais du metal, on perdra la chaleur du boogie des pionniers. Et puis ? Encore quelques frissons nommés Orgasmatron, 1916 et en bout de course cette reprise improbable mais héroïque de David Bowie. Quelqu’un a-t-il fait mieux ? Ah oui. On s’est rencontrés. Un jour, il y a bien 30 ans. Un festival. Le méchant était en fait le plus sympa des mecs. Et courtois comme un Anglais sorti de My Fair Lady en plus ! La redingote en moins, évidemment. Brice Depasse